03 September 2009

Avatar...


James Cameron a décidé de frapper très fort avec un projet qui lui tenait à cœur depuis 15 ans. Préparez-vous à prendre une grande claque en 3D lors de la sortie de son prochain long métrage, le très attendu Avatar. Réalisateur visionnaire, il nous avait déjà ébloui avec Terminator, le second Alien et bien sûr le mythique Titanic. Cette fois, il nous ouvre les portes d’un cinéma « nouvelle génération ».

En 1995, la perspective de réaliser un film entièrement en plans de synthèse ainsi que la recherche d’un financement pharaonique le contraignent à remettre à plus tard ce qui se révèle être déjà le film le plus cher du cinéma avec… 320 millions de dollars! Pandora voit donc le jour grâce à la collaboration des studios d’effets spéciaux de Peter Jackson qui nous ont notamment offert King Kong et I-Robot.

S’entourant des plus grands spécialistes dans tous les domaines (linguistes, spécialistes du comportement, anthropologues…), James Cameron fait son grand retour dans le cinéma science-fiction. Rendez-vous donc le 16 décembre pour sa sortie officielle (même si certains privilégiés ont pu profiter des 15 premières minutes du film lors de l’Avatar Day organisé le 21 août un peu partout dans le monde par la 20th Century Fox).




Comment est née la 3D?

Depuis sa création en 1838, la stéréoscopie est une technique utilisée pour créer l’illusion d’une troisième dimension. On débat encore pour savoir quel a été le premier film en 3D. Certains affirment qu’il s’agirait du film L’Arrivée du Train réalisé en 1903 par les frères Lumière, inventeurs du cinéma.




Depuis cette époque, plus de 250 films et émissions de télévision ont été produits en 3D. Si la technologie qui permet de créer de tels films est établie depuis longtemps, il en est tout autre pour les méthodes de visionnement qui lui sont pourtant indispensables.

Propulsé par le succès commercial de Bwana Devil lancé par la United Artists en 1952, le cinéma 3D intéressa alors les grands studios. Ces derniers tournèrent plus d’une soixantaine de films, dont Dial M for Murder de Hitchcock et Hondo, mettant en vedette John Wayne. Bien que ces films aient été tournés dans les règles de l’art, le cinéma 3D n’a pas survécu à cause des mauvaises conditions de visionnement dans la plupart des salles et à l’équipement complexe requis pour la projection stéréoscopique (écrans argentés, lunettes polarisées, projecteurs doubles synchronisés, lentilles spéciales, etc.).

Presque oublié du grand public, la 3D refait surface dans les années 70 grâce à plusieurs studios, grands et petits, qui tentent de le relancer. Ils réussissent à créer un certain engouement grâce à des films comme Jaws 3D, Comin at Ya! Ou encore Vendredi 13 – Chapitre 3. Toutefois, malgré son succès retrouvé, les petites lunettes en carton ne sont toujours pas à la hauteur et la 3D s’éclipse à nouveau.

Pourtant en 1986, avec l’arrivée du format Imax 3D, que les spectateurs découvrent pour la première fois avec le film Transitions à l’Exposition Universelle de Vancouver, et grâce à l’émergence de nouvelles technologies de visionnement, le cinéma 3D acquiert définitivement ses lettres de noblesse.

La 3D débarque sur nos grands écrans cette année avec, entre autres, Destination Finale 4, Humpty Dumpty ou encore les deux premiers épisodes de Toy Story qui ressortent pour l’occasion.

Déjà présente pour nos oreilles dans nos salons avec les Home Cinéma, elle s’invitera en 2010 sur nos écrans avec les premiers téléviseurs full-HD 3D qui profiteront d’un renfort de poids pour le lancement grâce à la sortie du film Avatar.

De nos jours, l’avènement des technologies d’animation 3D, des caméras numériques et du Home Cinéma contribuent à démocratiser la production et le visionnement stéréoscopique. La demande ne cesse de grandir et entre désormais dans son deuxième âge d’or…

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